Il s'agit d'une pendule portique d'époque Louis XVI en marbre veiné blanc, noir, et bronze doré. Elle mesure 56 cm de haut, 36 cm de longueur et 13,5 cm de large. L'auteur est anonyme. Elle fait partie du legs La Bigotière de 1910. Elle indique les heures et les minutes.
La pendule date d'environ 1785. La pendule prend du volume au cours du XVIIIe siècle. Si le cadran devient plus simple au cours du règne de Louis XVI cependant les roues sont encore finement ciselées, la petite platine (plaque supportant les roues) est biseautée à la base. La roue de compte des sonneries est toujours décorée. Le timbre de sonnerie est appliqué à l'arrière du mouvement alors qu'auparavant il était sur le haut du mouvement.
Le cadran est simple. Les chiffres sont arabes pour les heures et les minutes allant de cinq en cinq minutes, marquées d'un point.
La pendule est dite à l'aigle d'Autriche, aux armes déployées, mais aussi pendule à la colonne. Deux colonnes de marbre blanc sont surmontées de mâts en laiton doré au mercure, décorés d'une chaînette. Au sommet des deux mâts sont perchés deux aigles supportant dans leur bec un anneau avec chaînette rassemblée en haut de la pyramide de marbre brun blanc et sous une sphère.
L'aigle est l'attribut d'Apollon/Phébus, Hélée, Hermès/Mercure, Zeus/Jupiter, Egine, Prométhée, Ganymède.
Conditions de restauration :
La restauration a été assurée par l'horloger Christian Dezellus, rue de la Petite Cité à Evreux, entre octobre 1988 et février 1989. Elle a consisté en démontage et nettoyage de l'ensemble, pivotage et bouchonnage des roues, vérification des trains d'engrenage et des ressorts, de l'échappement, nettoyage et polissage des laitons.
Elle a été effectuée en 1989 pour un coût de 4 744 Fr (soit 720 €).